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Article publié le 24 septembre 2023. oOo Tu te souviens de cette mauvaise langue qui dénigrait Les vers libres de son voisin ; affligé que j’étais par ce discours
Je m’efforçais néanmoins d’en sourire. Ainsi va l’espérance Qui se croit si vive qu’il lui faut un char fleuri
Pour asséner ses vérités de quatre sous. Paroles venimeuses Abondent, eaux usées se croient vives en ces temps de détresse
Je quittai ce fâcheux non sans lui avoir prodigué force conseils malicieux Il en fut content et nous nous en tînmes là pour notre salut à tous deux
J’entends encore le timbre doucereux de sa voix qui portait Ses paroles persifleuses, ignorait-il vraiment la violence de ses propos ?
Bêtise souriante n’excuse rien. Faire contre mauvais vers Bonne fortune, se gausser de l’adversité nombreuse…
L’esquive et la solitude qu’elle consacre demeurent les seules armes Face à la bêtise de monolithe de contemporains qui n’ont de contemporains
Que le nom. Le temps aura raison de ce fâcheux, tu peux m’en croire
Jean-Michel Guyot 11 août 2023 |
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