Il est partout des chambres où choient des oiseaux
muets qui sont des vases, des fleurs, des tableaux
et des poignées de portes qui ouvrent au vol
du dehors plus bavard que les ruisseaux où germe
une vapeur d’oreille. Un envol se précise
en écoutes semées de murs et d’abat-jour,
où les fenêtres font des bonds de sauterelles,
ou se transforment en raquette qui renvoie
les choses dans l’espace et dans une étendue
où elles ont un nom différent, à travers
des murs qui sont les hanches de nos Danaé
dévêtues de papier. Les chaises migrent vers
les rivages manquant au grand Tout, où le ciel
est un sol tapissé d’envolées amorcées.