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Article publié le 19 février 2023. oOo Le charme en est rompu ; le désir qui présida à la rédaction du texte s’est vaporisé dans les phrases accordées les unes aux autres. Plaisir de concentration avant tout qui conduit le texte jusqu’à son terme. Concentration et vaporisation, force centripète et force centrifuge conjugue leurs effets pour aboutir à ce monolithe de sens appelé poème ou essai. Il devient impossible à qui l’a rédigé d’en explorer les arcanes qui, tous, ont débouché sur un bâti solide seul à même de recueillir l’énergie qui décida du devenir du texte. Energie diffuse, constante, impossible à situer en des endroits précis, alors que la concentration initiale était tout intérieure. Il ne nous reste plus qu’à contempler le texte de l’extérieur. Tout est à recommencer pour qui préfère la concentration contrainte de s’actualiser dans une vaporisation textuelle qui aboutira à l’heureuse clôture de l’œuvre achevée.
Jean-Michel Guyot 11 février 2023 |
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