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Le Morio (Patrick Cintas)
En brosse (nouvelle)

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 Article publié le 12 février 2023.

oOo

Bernardo, c’est le coiffeur. Il a une Puch. Elle ne date pas d’aujourd’hui. Et dans le cageot, au lieu des outils du jornalero, gants, sécateur, fil de fer, tenailles, il y a une tondeuse électrique, un vaporisateur, un paquet de lingettes, des tubes, des peignes, des brosses, les ciseaux à dents. Il monte en seconde, les gaz à fond. Son béret ne s’envole pas. Dans le río, sec à cette époque de l’année, des petits tourbillons de poussière se croisent selon on ne sait quel jeu qui, à mon avis, n’a rien à voir avec le vent, la brise de mer qui sent comme les mouettes. On n’entend que la pétarade du moteur. Bientôt, l’odeur de l’essence va entrer. Vingt secondes d’auto-allumage et le silence reprend les choses exactement là où le moteur l’a interrompu. Je ne sais pas s’il vous arrive de sentir le silence comme s’il n’était pas que le contraire du bruit. Je tourne en rond depuis ce matin. Cette chaise est trop grande. Ses roues ne sont pas à la mesure de l’enfant que je suis. Imaginez l’effort. Et cette odeur de lys. Ils gouttent sur la nappe, penchées dans une vasque de verre qui élance ses fûts dans cette blancheur. « Il sera à l’heure. Ne t’inquiète pas. Nous serons de retour avant midi. » Pourquoi midi ?

—¡Hola ! ¿Hay alguien ? Soy yo. El peluquero.

— Por aquí, ¡hombre !

Voilà que je parle comme un homme maintenant. L’homme que je ne deviendrai jamais. L’enfant qui n’ira pas à la guerre ne sera pas un homme. Cependant, j’ai atteint l’âge de la coupe en brosse. Ce matin, je vais dire adieu à mes boucles dorées, mes anglaises. Je n’ai pas chié dans le pot et je retiens ma pisse, juste au moment où je mettais ma bite à l’air pour pisser dans le bassin. « Ne pisse pas dans le bassin, Volo ! Il y a des poissons. Tu n’as pas vu les poissons ? » Une fois j’ai pissé sur les dahlias et un insecte s’est posé sur mon gland. La prégnante question du dard. Le corset est celui d’une guêpe. « Pourquoi ne t’a-t-elle pas piqué, Volo ? Réfléchis. Ceci est une mouche. Elle a l’air d’une guêpe mais ce n’en est pas une. Ce n’est pas de la chance que tu as eue. Sinon elle t’aurait piqué et maintenant tu souffrirais le martyre. Tu ne seras jamais un martyr ! » Martyr, dans leur nouveau langage, ça veut dire homme. Mais alors comment on appelle les enfants qui ne meurent pas alors que d’autres sont morts ? J’ai pleuré toute une nuit. Mais, vamos, tout ceci n’appartient plus à cette année nouvelle. L’âge, c’est l’âge. Et que tu ailles à la guerre ou que tu n’y meures pas, ta tignasse témoigne de ton âge. Bernardo est à l’heure. Il coupe les gaz, ça s’allume encore quelques secondes, puis ça s’arrête, cette fois sans explosion. L’odeur de l’essence, avec une nuance d’éther, envahit le patio où je retiens, de force, ma pisse et ma merde, comme un grand. Oui, j’ai déjà pensé au suicide, mais j’ai remis cette conversation avec moi-même à plus tard. Bernardo est un petit homme au visage taillé dans un cactus. Mais ce sont ses mains qu’on voit. Elles sont fines comme celles d’une femme pas encore atteinte d’obésité. Sa sacoche de vieux cuir noir et craquelé pend sur sa hanche. Il a une main dedans. L’autre retire le béret dont le vent n’a pas voulu. Il a amené un catalogue. Tout de suite il l’ouvre à la bonne page. Le visage martial d’un type de mon âge sourit, mais sans féminité. Ma sœur m’a montré comment on sourit quand on est du genre féminin, même si on n’a pas encore atteint l’âge de saigner. Et en inversant le processus, qui concerne tous les muscles du visage sans exception, j’ai l’air de couler un bronze dans la douleur. Voilà l’homme que je vais devenir. Ça promet.

— Tu as l’âge, dit Bernardo. Ta mère est fière de toi.

Je ne dis rien. Comment peut-on être fier de ce qui n’est plus ce qu’on a voulu que ce soit ? Je n’avais pas pensé à une fierté. J’aurais dit amoureuse. Elle aime toujours mon père, même si elle aime ma sœur. Son existence s’est compliquée de deux hommes, comme si un seul ne suffisait pas à vous rendre aussi mélancolique qu’une poubelle qu’on ne vide plus et qui reçoit les ordures de passage.

— Tu as de beaux cheveux, dit Bernardo. Ça va être facile. J’ai apporté un miroir. Tu peux me regarder travailler dedans si tu veux. Évidemment, tu ne verras pas tout. C’est une question d’angle. Mais tu t’en feras une idée. Voilà un moment qu’on n’oublie pas. Celui où on est invité à communier avec les autres. Redresse-moi cette tête, ¡hombre !

Il a enfilé un tablier bleu et soyeux aux plis impeccables. Les anneaux des ciseaux dépassent de la poche sur sa poitrine. Il sent bon, mais je ne saurais dire de quelle fleur il s’agit, je n’y connais rien en fleur, je n’ai pas pris ce temps sur mon temps et sans doute que ça ne me viendra jamais à l’idée. Mais sait-on ce qu’est une fleur si on ne la reconnaît pas les yeux fermés ?

— Les moros, c’est autre chose qu’on leur coupe, dit Bernardo.

Il rit. J’ai entendu parler de la chose. Maintenant que j’ai la faculté d’éjaculer, ça m’ennuierait d’être privé de prépuce. Mais je n’en dis rien à Bernardo. On ne parle pas clairement aux adultes, sinon ils vous soupçonnent d’avoir trouvé de quoi alimenter votre science de l’homme ailleurs que dans le foyer où ils agissent selon la tradition qui leur a été ainsi transmise. Ma sœur ne veut pas être incisée. En parle-t-elle à notre mère ? Non. On feuillète ensemble les pages de nos smartphones, ne pouvant retenir des rougeurs qui en disent long sur notre sens de la culpabilité. Pourtant, à un moment donné, on franchit la limite qui emprisonne l’enfance dans la part de mémoire qui lui est attribuée par on ne sait quel décret physiologique qu’on n’a aucune chance de violer tant ses clauses sont conçues à l’épreuve des curiosités malsaines et des raisonnements inavouables. La tondeuse grésille comme une vieille ampoule. Les cheveux tombent sur mes épaules nues, par poignées définitives. Bernardo accompagne ces prises de pouvoirs par des grognements qui s’achèvent en filet de voix, comme si entretemps il avait perdu sa virilité et qu’après cet épisode il retrouvait sa vigueur et qu’il recommençait avec une très nette connaissance du processus.

— Dans le cou, sur la nuque, c’est toujours froid. Prépare-toi, ¡niño !

Dit-il. Car tant que mes cheveux ne se sont pas dressés en brosse, je demeure un enfant. Et si, par le rite accompli, je deviens un homme, ce ne sera pas celui qui revient de la guerre, ou qui n’en revient pas. Ce n’est pas l’envie de pleurer qui me manque en ce moment de triomphe joué pour la comédie et non pas pour de vrai. Dans le cou, c’est froid. Je sens à quel point la main de Bernardo est artiste. La tondeuse est devenue un pinceau dont il nuance les pressions de poils, sauf que ce poil est d’acier et qu’il vibre au lieu de glisser. Ma nuque sera un chef-d’œuvre. Mes tempes qu’il parfait en tirant un bout de langue dans le miroir. Le haut de mon front dont il construit la limite. Je n’ai pas de barbe à tailler, mais quand j’en aurai une, je la peuplerai de jaune d’œuf et de coulures de glucose comme ersatz du miel, la salive de mes amantes y trouvera de quoi s’éterniser et j’en chasserai les mouches, syrphes et autres, sans les écraser. Quelle langue j’aurai ! Une langue telle que personne ne me comprendra. J’écrirai avec mon prépuce et j’effacerai les imperfections avec mes excréments. Quel tableau ! Mieux que Beuys et consorts ! De la vraie vie et non pas seulement ses tranches qui amusent tant les couches inférieures de la société. Là-dessus, je pète.

— Oh ! Oh ! fait Bernardo. Comme ça résonne dans le pot ! Un solo digne du cul ! Quel concert va suivre cette ouverture ?

On rit. Les mouches se sont enfuies, à cause de l’odeur ou du bruit, comment savoir ? Mais je ne chie pas. Je pète encore une ou deux fois. Deux fois. Bernardo secoue sa blouse en riant, les ciseaux en l’air ainsi saturé de molécules méphitiques. Il va avoir envie d’une copita. ¡Ay ! la copita que me promet cette belle journée qui commence en musique ! Hélas, tu ne peux pas danser avec moi, Volo. Je danserai donc seul et tu me verras évoluer parmi les fleurs odorantes de ce patio qui a connu le bonheur et le malheur dans une égale proportion, car l’existence est ainsi faite que chaque chose a sa place et jamais plus que celle qui lui revient. Ma sœur danse elle aussi, jusqu’à ce que la honte la rende aussi inesthétique qu’une crotte pondue au mauvais endroit de ce théâtre familial. Je crois que je vais me chier dessus comme le supplicié avant la première douleur.

— Ne pleure pas, Volo, dit Bernardo. Ça me fait mal de te voir pleurer. Et plus encore d’entendre tes larmes qui sont encore celles d’un enfant. Mais qui n’a pas pleuré au moment de devenir un homme ou une femme ? Je ne sais pas grand-chose de la femme, mais de l’homme si que je peux en parler, comme si tu étais assez grand pour me comprendre, amigo. Ça ne te fait rien de savoir que tu es devenu mon ami ?

Que voulez-vous répondre à ça ? Le peigne répand des baumes parfumés. Je vois ma tête en brosse. Il ne me manque que du poil au menton. Ma sœur a trouvé un poil sur son mimi. Mais était-ce un poil ? Souvent l’imagination fait pousser des poils, de l’herbe ou autre chose à l’endroit qui nous préoccupe le plus en attendant de savoir s’en servir autrement que pour se vider de ce que le corps n’a pas choisi pour nourriture. Ce corps qui pense à notre place. Et si jamais on tente de penser à la sienne, il devient incertain, voire douloureux, je l’ai même connu menaçant quand je suis revenu de l’hôpital. Depuis, je ne cherche plus à discutailler, sauf des détails si la colère me prend, mais je ne vais jamais plus loin que le détail, le presque rien qui ne vaut pas plus cher que mon avenir parmi les hommes.

— Je me suis bien marié, moi, dit Bernardo en lissant mes joues.

Je le regarde. Il a ses deux jambes, ses bras, sa figure, il doit avoir aussi de quoi faire des enfants à une femme alors que peut-il bien lui manquer à part un trou du cul ? Dans le miroir, nous sommes deux.

— Jamais plus de deux.

— Pose-moi plutôt une question, dit Bernardo en réponse.

C’est fini. Il reviendra, mettons, toutes les deux semaines, afin de conserver le désormais musée de mes cheveux. Il en entretiendra la signification autant de temps que Dieu lui permettra de s’activer pour ne pas crever de misère. Il ne s’y prend pas autrement avec ses autres clients. Tous sur le même pied d’égalité, dit-il sans se soucier du pléonasme. La tautologie n’est pas son fort. Il s’assoit enfin, secoue sa blouse dont le bleu céleste se répand sur ses jambes maigrelettes. La main envoie valser quelques touffes. Faut-il balayer maintenant ou commencer par boire ? Ma mère n’a pas oublié la bouteille. Elle trône sur la table, à la tangente des phalliques lys qui gouttent sur la nappe. Le verre n’est pas loin.

— Je mettrai la plus belle des boucles dans ce petit sachet, afin que tu conserves un souvenir, non pas de ton enfance bouclée et perdue maintenant, mais du moment que tu viens de vivre avec moi.

Disant cela il se penche sur la table, pose un index sur le pied du verre et l’autre main saisit la bouteille après en avoir dévissé le bouchon. Le sucre a la fâcheuse habitude de gripper les bouchons. Mais celui-ci est docile, à peine rétif, il le dévisse et le pose délicatement sur la nappe avec plus loin les gouttes de sperme tombées des pistils. L’anisette emplit le verre, pas de soleil comme le vin, mais d’une simple transparence qui vaut ce qu’elle vaut, on sait trop bien ce qu’elle a coûté. Les lèvres sucent.

— Nous ne serons jamais heureux, dit Bernardo. Les hommes s’entretuent pour se donner à leurs maîtres, comme on offre une fille en offrande au mariage multiplicateur. Heureusement, ton père n’est pas à la guerre. Il a bien de la chance, bien qu’il soit en prison et pas seulement pour ne pas être allé à la guerre, il a tué celui qui voulait l’empêcher de déserter, mais avait-il d’autre choix ? Comme l’ivresse est bonne pour l’esprit qui ne veut pas aller plus loin ! Tu rafraîchiras tes cheveux avec ce gel. Chaque matin tu en appliqueras une noix et tes mains caresseront ce crâne têtu. Tu ne veux pas mourir, je le sais. Et personne ne veut te donner la mort, car tu es ici en terrain neutre, ni guerre ni paix, les hommes et les femmes peuvent s’y reproduire sans craindre la nuit qui menace toujours l’esprit en proie aux démons du midi. Jamais heureux, mais pas malheureux non plus. Ni dans l’attente, ni dans la hâte. Ce qui doit arriver arrive et ce qui n’arrive pas arrive chez les autres. Nous n’avons jamais pu changer cet ordre des choses. Ni par inversion, ni par destruction. La mort est une terrible limite et sans cette autre limite qu’est l’homme, nous serions des animaux. Je ne te souhaite pas non plus de penser à devenir un animal.

Le verre se vide, d’abord lentement, lèvres puis langue, et soudain le menton se soulève et le verre se vide. Il ne reste plus qu’à le remplir et à recommencer. Nous n’avons jamais agi autrement et la science ne nous dit pas si nous allons changer de comportement face à ce qui arrive ou n’arrive pas. Je pouvais voir les gouttes perler, comme si le plaisir avait eu lieu hors de mon témoignage et que maintenant j’en étais réduit à imaginer le prochain orgasme lilial. Ma mère aime beaucoup cette vasque de cristal aux élancements presque infinis. Nous avons lu un tas de choses sur ce sujet dans Wikipédia, avec ma sœur qui n’a pas l’âge mais qui promet, je peux vous le dire parce que je la connais, même si je n’en ai pas connu d’autres.

— Ça te plaît ? Moi, ça ne me plaisait pas vraiment, mais ça plaisait à mon père et par conséquent à ma mère qui était le miroir dans lequel mon père se voyait quand il ne voyait rien d’autre. Aucune souffrance, non. Nous étions devenus des hommes et si jamais la guerre revenait détruire ce que nous avions construit depuis la dernière, nous étions faciles à cueillir, à arracher si tu veux, si tu t’entêtes à voir les choses du mauvais côté, celui qui en dit long sur nos peurs substantifiques. Je me souviens de ce soleil. Ici, tu te souviens plus facilement du soleil que de la pluie, mais s’il avait plu ce jour-là, c’eût été au solstice d’automne et le río aurait emporté nos rêves pour former cette eau jaune bouillonnante, à même la mer, où se bousculent les bois, les cadavres, les buissons, peut-être même les corps de ceux que nous avions perdus, mais ce n’est pas ce qui est arrivé. C’était le même soleil. Comment veux-tu qu’il ait changé. Il doit bien changer entretemps, car tout change, mais nos yeux ne voient pas ce qui l’affecte, il faut alors croire ce qu’on nous raconte et ça ne change rien en nous, le temps réduit à cette infinité ne se mesure pas. Regarde-toi.

Le miroir ne se penchait pas. Tenu à bout de bras, il cadrait exactement ma tête, rien de plus, à part la perspective de la table et les lignes de fuite incohérentes qui surgissaient de l’ombre plus loin.

 

— Tu as de la chance, au fond, ami Volo. Te voilà, non pas cloué dans un lit, mais attaché à un fauteuil qui se déplace si tel est ton désir. N’oublie pas ce désir, ce déplacement nécessaire, sinon tu crèves comme la mouche dans le miel. Je vois, à subir les traits de ton visage, que tu ne me suis pas… Qu’importe ! J’aurais parlé. Et le travail achevé, en tout cas en ce qui te concerne, il ne me reste plus qu’à visiter le prochain client, vieux ou jeune, valide ou estropié, je ne coiffe pas les femmes de peur de les violer. Remercie-moi d’être obscur comme l’augure. Et clair comme ce que nous ne saurons jamais.

Il balaie alors. Il réunit mes boucles d’or dans une pelle puis, ayant porté la pelle à la hauteur de ma vue, il y met le doigt et cherche la boucle qui témoignera le mieux de ce qui s’est passé entre lui et moi, en ce matin de solstice d’automne, alors qu’on attendait la pluie et que le soleil s’en prenait à l’ombre avec une violence d’homme envers la femme.

— La voici. Qu’en penses-tu ? Elle représente exactement ce que je ressens. Mais toi, que ressens-tu en la voyant ?

Il la glisse avec précaution dans le sachet transparent.

— Ta mère sera ravie. Dans tous les sens. Il y a un tiroir où on enferme ces choses qui ont le pouvoir de déserter les lieux si on les oublie. Qu’y a-t-il d’autre dans ce tiroir, Volo ?

Maintenant il range les outils dans la vieille sacoche de cuir noir, craquelée, percée, décousue à l’endroit des coutures. Les instruments s’entrechoquent, les ciseaux contre les peignes, la tondeuse contre le vaporisateur, les parfums contre l’odeur de vieillerie héritée d’on ne sait quelle histoire que personne ne racontera parce qu’elle est impossible à interpréter raisonnablement, comme il convient. Voici le bruit que produit le moteur de la Puch après le coup de kick. Voici l’odeur de l’essence et de son éther. Voici la poussière, le retour au silence, la porte qui se referme sur la grille, les roues sur le dallage, les lys en proie au même plaisir, et cette anisette qui coule maintenant dans mes veines, alors que je suis encore seul, avec pour seul souci de parvenir à me dégriser avant que ma mère ne reprenne sa place dans l’existence qu’elle m’impose.

 

 

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